En 2024, le référencement naturel reste plus que jamais un levier stratégique pour générer du trafic qualifié sur son site web et développer son business en ligne. Mais pour piloter efficacement sa stratégie SEO et mesurer le ROI de ses actions, encore faut-il suivre les bons indicateurs de performance. Car le SEO regorge de données et de métriques, des plus basiques aux plus pointues. Mais toutes n’ont pas la même valeur ni le même impact sur votre visibilité dans les moteurs de recherche.
Certains KPI sont de véritables boussoles pour orienter vos efforts, quand d’autres peuvent être de fausses pistes qui vous éloignent de vos objectifs. Alors, quels sont les KPI SEO vraiment essentiels à monitorer en 2024 ? Comment hiérarchiser ces métriques et les interpréter pour en tirer des actions concrètes ?
Et surtout, comment utiliser ces données précieuses pour optimiser votre référencement naturel et booster votre trafic organique ? C’est ce que nous allons voir dans cet article qui vous dévoile les 10 KPI SEO incontournables à suivre cette année. Des classiques comme le trafic organique et les positions, aux plus avancés comme le taux de clic et l’autorité de domaine, en passant par les signaux techniques et les indicateurs de notoriété.
Un tour d’horizon complet et actionnable pour vous aider à construire un tableau de bord SEO efficace et prendre les bonnes décisions pour améliorer votre visibilité sur Google. Prêt à faire décoller vos performances organiques ? Alors c’est parti !
1. Le trafic organique, le KPI roi du SEO
Le premier KPI à suivre de près en SEO, c’est bien sûr le trafic organique, c’est-à-dire le nombre de visiteurs qui arrivent sur votre site depuis les moteurs de recherche. C’est l’indicateur le plus direct et le plus parlant pour mesurer la performance de votre référencement naturel et l’attractivité de votre site.
L’objectif est d’avoir un trafic organique en constante augmentation, signe que votre visibilité progresse et que votre contenu répond aux attentes des internautes. Pour le mesurer, rien de plus simple : il suffit de consulter votre rapport « Acquisition » dans Google Analytics et de regarder la courbe du trafic provenant de la source « Organic Search ».Mais attention, le volume de trafic en valeur absolue n’est pas le seul critère à prendre en compte.
Il faut aussi s’intéresser à la qualité de ce trafic, c’est-à-dire sa capacité à générer de l’engagement et des conversions. On surveillera donc en parallèle des métriques comme le taux de rebond, le temps passé sur le site ou encore le taux de conversion pour s’assurer que ce trafic est qualifié et rentable.
Comment optimiser son trafic organique ?
Pour booster son trafic organique, plusieurs leviers à activer :
- Travailler son maillage interne pour faciliter le crawl des moteurs et la navigation des internautes
- Optimiser ses contenus avec les bons mots clés et une structure sémantique pertinente
- Acquérir des backlinks de qualité pour renforcer son autorité de domaine
- Améliorer la vitesse de chargement et l’expérience utilisateur globale de son site
- Développer sa présence sur des requêtes de longue traîne avec des contenus experts et ciblés
En analysant finement son trafic organique et en activant ces bons leviers, on peut significativement améliorer sa visibilité et attirer plus de visiteurs qualifiés sur son site. Un cercle vertueux qui booste le SEO et le business !
2. Les positions sur les pages de résultats
Autre KPI incontournable du SEO : le positionnement de ses pages sur les SERP (Search Engine Results Pages) de Google. L’objectif est de faire remonter ses contenus dans les premières positions sur ses requêtes cibles, et idéalement dans le top 3 qui concentre la majorité des clics.
Pour suivre son positionnement, on peut utiliser différents outils comme la Google Search Console, SEMrush ou Ahrefs qui permettent de voir son classement moyen par page et par mot clé. On surveillera particulièrement les variations de positions pour repérer les progressions ou les chutes éventuelles.
Mais là encore, la position brute n’est pas le seul critère à analyser. Un mot clé en première position, mais avec un faible volume de recherche ne générera pas forcément beaucoup de trafic. À l’inverse, un mot clé en deuxième page, mais avec une forte concurrence peut s’avérer plus stratégique et rentable.
Il faut donc croiser le positionnement avec d’autres métriques comme le volume de recherche, la difficulté du mot clé ou encore l’intention de recherche pour prioriser ses efforts. Sans oublier que la position moyenne cache des disparités entre les requêtes brand et non-brand qu’il faut aussi prendre en compte.
Comment optimiser son positionnement sur Google ?
Pour grimper dans les SERP et gagner en visibilité, plusieurs actions à mener :
- Optimiser ses balises title et meta description pour favoriser le clic
- Travailler sa structure de heading (H1, H2, H3) pour une meilleure compréhension sémantique
- Enrichir et mettre à jour régulièrement ses contenus pour gagner en fraîcheur et en pertinence
- Nettoyer ses éventuels problèmes techniques (404, canonical, noindex) qui peuvent freiner le crawl
- Développer son maillage interne et externe pour renforcer l’autorité de ses pages
- Optimiser ses rich snippets et ses extraits optimisés pour augmenter sa visibilité
En analysant finement ses positions et en activant ces bons leviers, on peut significativement améliorer son classement sur les requêtes stratégiques et capter plus de trafic organique. De quoi booster sa visibilité et ses conversions !
3. Le nombre de pages indexées
Troisième KPI à avoir absolument dans son radar : le nombre de pages indexées par Google. C’est un indicateur clé de la « santé » de son site et de sa capacité à être crawlé et référencé par les moteurs de recherche. Concrètement, une page est indexée quand elle a été visitée, analysée et enregistrée par les robots de Google dans son index. C’est une condition sine qua non pour espérer apparaître dans les résultats de recherche et générer du trafic organique.
Pour suivre son niveau d’indexation, direction la Google Search Console qui indique le nombre de pages indexées dans la section « Couverture ». On peut aussi utiliser des outils comme Screaming Frog ou OnCrawl pour avoir une vision plus fine de son indexation.
L’objectif est d’avoir un maximum de pages importantes indexées (celles qui ont du contenu et de la valeur pour l’internaute), et un minimum de pages non-indexées ou en erreur. Un ratio qui se dégrade peut être le signe d’un problème de crawl, de qualité ou de structure qu’il faudra investiguer.
Comment optimiser l’indexation de son site ?
Pour favoriser une indexation rapide et complète de ses pages, quelques bonnes pratiques :
- Avoir une architecture de site claire et cohérente avec une bonne hiérarchie des contenus
- Optimiser son maillage interne avec des liens contextuels et un bon balisage des menus
- Eviter les contenus dupliqués ou de faible qualité qui peuvent diluer le « crawl budget »
- Utiliser les sitemaps XML et HTML pour aider les robots à découvrir toutes les pages importantes
- Rédiger des balises robots et des règles de canonicalisation pour orienter l’indexation
- Surveiller et corriger les éventuelles erreurs d’exploration dans la Search Console
En gardant un œil sur son niveau d’indexation et en respectant ces bonnes pratiques, on s’assure que son site est bien référencé et qu’il exprime tout son potentiel dans les moteurs de recherche. Un prérequis indispensable pour générer du trafic organique !
4. Le taux de clics (CTR)
Autre métrique essentielle à suivre en SEO : le taux de clics ou CTR (Click-Through Rate). Cet indicateur mesure le pourcentage d’internautes qui ont cliqué sur votre site dans les résultats de recherche par rapport au nombre d’impressions (c’est-à-dire d’affichages) de la page.
Par exemple, si votre page s’est affichée 1000 fois dans les SERP et que 100 personnes ont cliqué dessus, votre taux de clics est de 10%. C’est un excellent indicateur de la pertinence et de l’attractivité de vos snippets (titre, meta description, rich snippets…) qui incitent plus ou moins au clic. Pour le mesurer, il suffit d’aller dans la Google Search Console, rubrique « Performance » et de regarder la colonne « CTR » par requête ou par page.
On peut aussi le calculer en divisant le nombre de clics par le nombre d’impressions. L’objectif est d’avoir un CTR le plus élevé possible, signe que vos résultats sont attractifs et engageants. Un bon CTR aura aussi tendance à améliorer votre positionnement, car c’est un signal fort pour Google de la qualité et de la popularité de votre contenu. À l’inverse, un faible CTR peut être perçu comme un signe de non-pertinence et faire baisser votre classement.
Comment optimiser son taux de clics ?
Pour booster son CTR, plusieurs leviers à activer :
- Travailler ses balises title et meta description pour les rendre plus attractives et incitatives
- Utiliser des rich snippets (avis, prix, disponibilité…) pour enrichir ses résultats et se démarquer
- Segmenter ses pages par intention de recherche pour proposer des résultats hyper-pertinents
- Analyser les résultats des concurrents les mieux classés pour s’en inspirer et faire mieux
- Tester régulièrement de nouvelles combinaisons et mesurer leur impact sur le CTR
En surveillant de près son taux de clics par requête et en l’optimisant en continu, on peut significativement améliorer son trafic organique et son positionnement. Un cercle vertueux qui booste la visibilité et les conversions.
5. Le taux de rebond, reflet de la qualité de ses pages
Le taux de rebond est un autre indicateur clé à suivre de près en SEO. Il mesure le pourcentage d’internautes qui ont quitté votre site dès la page d’entrée, sans interagir avec votre contenu. Un visiteur qui rebondit est un visiteur déçu, qui n’a pas trouvé ce qu’il cherchait sur votre page. C’est donc un très bon indicateur de la qualité et de la pertinence de votre contenu par rapport à la requête de l’utilisateur.
Pour le mesurer, direction Google Analytics qui vous indique votre taux de rebond global et par page. On considère généralement qu’un bon taux de rebond se situe en dessous de 40%. Au-delà, c’est le signe d’un problème de qualité ou de ciblage qu’il faudra investiguer.
Attention cependant, le taux de rebond est à interpréter avec précaution selon le type de page. Pour une page de contact ou une landing page par exemple, un fort taux de rebond n’est pas forcément problématique si la page a bien rempli son objectif. À l’inverse, un taux de rebond élevé sur une page de blog ou une fiche produit est un signal d’alerte à prendre au sérieux.
Comment réduire son taux de rebond ?
Pour faire baisser son taux de rebond, plusieurs pistes à explorer :
- Améliorer le ciblage et la pertinence de ses pages par rapport aux requêtes
- Optimiser la vitesse de chargement et l’expérience utilisateur mobile
- Soigner le design et la mise en page pour faciliter la lecture et la navigation
- Enrichir son contenu avec des médias (images, vidéos, infographies…) pour le rendre plus attractif
- Intégrer des call-to-action (CTA) et des liens internes pour encourager l’interaction
- Segmenter ses pages par persona et par étape du tunnel de conversion
En analysant finement les pages à fort taux de rebond et en appliquant ces bonnes pratiques, on peut significativement améliorer l’engagement et la conversion de son trafic. Un prérequis indispensable pour rentabiliser ses efforts SEO.
6. Le temps passé sur le site, gage d’engagement
Directement lié au taux de rebond, le temps passé sur le site est un autre indicateur précieux de l’engagement et de la satisfaction des visiteurs. Plus un internaute passe de temps sur vos pages, plus il est susceptible d’interagir avec votre contenu, de se laisser convaincre par votre offre et de se transformer en lead ou en client.
Pour mesurer le temps passé, on se tournera à nouveau vers Google Analytics qui propose plusieurs métriques dédiées : la durée moyenne des sessions, le temps passé par page ou encore le nombre de pages vues par session. Des données essentielles pour évaluer la qualité de l’expérience utilisateur et l’intérêt suscité par votre contenu.
Là encore, les objectifs varieront selon la nature de votre site et le profil de vos visiteurs. Pour un site média par exemple, on cherchera à maximiser le temps passé pour favoriser l’exposition aux publicités. Pour un site e-commerce, on surveillera plutôt le nombre de pages vues, reflet du parcours client jusqu’à l’achat.
Comment augmenter le temps passé sur son site ?
Pour booster le temps passé sur son site, quelques bonnes pratiques à adopter :
- Proposer un contenu riche, varié et adapté aux attentes des visiteurs
- Optimiser la navigation et le maillage interne pour favoriser le parcours utilisateur
- Soigner l’ergonomie et le design pour offrir une expérience fluide et intuitive
- Intégrer des éléments d’interaction (commentaires, quiz, jeux concours…) pour susciter l’engagement
- Personnaliser le contenu et les recommandations en fonction du profil et du parcours de l’internaute
- Travailler sa stratégie de content marketing pour développer une audience fidèle et engagée
En analysant finement le comportement des visiteurs et en optimisant l’expérience utilisateur, on peut significativement augmenter le temps passé et la profondeur des visites. Un levier puissant pour améliorer la performance de son tunnel de conversion et le ROI de son trafic.
7. Le taux de conversion, objectif ultime du SEO
On l’a vu, le trafic organique n’est pas une fin en soi. L’objectif du SEO est bien de générer des leads et des ventes pour développer son business. C’est tout l’enjeu du taux de conversion, qui mesure le pourcentage de visiteurs qui réalisent une action désirée sur votre site : remplir un formulaire, s’abonner à une newsletter, passer une commande…
Pour le mesurer, on paramétrera des objectifs de conversion dans Google Analytics, en fonction des actions stratégiques pour son activité. On pourra ainsi suivre le taux de conversion global du site, mais aussi par source de trafic, par page ou par segment d’audience. L’idée est d’identifier les points de friction qui freinent la conversion et les leviers qui au contraire la favorisent.
Un taux de conversion élevé est le signe d’un site bien optimisé, qui répond précisément aux attentes des visiteurs et les accompagne efficacement vers la transformation. C’est l’objectif ultime de toute stratégie SEO réussie, qui permet de rentabiliser ses efforts et de pérenniser sa croissance.
Comment optimiser son taux de conversion ?
Pour booster son taux de conversion, de nombreux leviers à activer :
- Travailler le ciblage et la qualification de son trafic en amont pour attirer des visiteurs à fort potentiel
- Optimiser ses pages de destination (landing pages) avec des messages clairs et engageants
- Soigner ses call-to-action (CTA) pour orienter les visiteurs vers la conversion
- Rassurer avec des éléments de preuve (avis clients, labels, certifications…)
- Simplifier au maximum le parcours utilisateur et le processus d’achat
- Proposer différentes options de contact et de paiement pour s’adapter aux préférences des clients
- Tester et personnaliser ses pages en fonction des profils et des comportements des visiteurs
En plaçant la conversion au cœur de sa stratégie SEO et en l’optimisant en continu, on s’assure un retour sur investissement durable. Un taux de conversion en hausse, c’est la garantie de générer plus de chiffre d’affaires sans forcément plus de trafic. De quoi booster sa rentabilité et financer sa croissance.
8. Le coût d’acquisition, pour mesurer la rentabilité du SEO
Dernière métrique incontournable pour piloter sa stratégie SEO : le coût d’acquisition client (CAC). Cet indicateur mesure le montant investi en moyenne pour acquérir un nouveau client via le canal organique. Il prend en compte l’ensemble des coûts liés au référencement naturel : temps passé, outils, prestations, création de contenu…
Pour le calculer, on divisera le total des dépenses SEO sur une période donnée par le nombre de clients acquis via ce canal sur la même période. On obtient ainsi un coût moyen d’acquisition qu’on pourra comparer à celui des autres canaux marketing (SEA, social media, emailing…) et au lifetime value (LTV) des clients pour s’assurer de la rentabilité de ses investissements.
Un coût d’acquisition faible est le signe d’un SEO performant, qui génère des clients de manière efficiente. C’est tout l’enjeu d’une stratégie de content marketing et de netlinking bien menée, qui permet de développer sa visibilité et sa notoriété à moindre coût. À l’inverse, un CAC élevé doit alerter sur un problème de ciblage, de conversion ou de fidélisation qu’il faudra optimiser.
Comment réduire son coût d’acquisition SEO ?
Pour faire baisser son CAC et maximiser la rentabilité de son SEO, plusieurs pistes à explorer :
- Optimiser le ciblage et la qualification de son trafic pour attirer des visiteurs à fort potentiel de conversion
- Travailler la conversion et la rétention client pour amortir le coût d’acquisition sur le long terme
- Automatiser certaines tâches chronophages (veille, production de contenu, suivi de positions…) grâce à des outils dédiés
- Miser sur des formats de contenu durables et performants (evergreen content, guides, études…) qui génèrent du trafic sur la longueur
- Développer sa notoriété et son autorité de marque pour bénéficier d’un effet de levier naturel
- Faire appel à des experts SEO pour auditer et optimiser sa stratégie de manière efficiente
En surveillant de près son coût d’acquisition et en activant ces bons leviers, on s’assure un retour sur investissement optimal et pérenne. Un CAC maîtrisé, c’est la clé pour développer sa rentabilité et financer sa croissance sur le long terme. Un indicateur clé à ne surtout pas négliger dans son tableau de bord.
9. Le nombre de pages vues, reflet de l’engagement
Dernier KPI incontournable à avoir dans son tableau de bord : le nombre de pages vues par session, qui reflète le niveau d’engagement et d’intérêt des visiteurs pour votre contenu. Plus un internaute consulte de pages sur votre site, plus il est susceptible d’interagir avec votre marque et de se convertir en lead ou en client.
Pour mesurer ce KPI, on se tournera à nouveau vers Google Analytics qui indique le nombre moyen de pages vues par session pour l’ensemble du site et pour chaque page. On pourra ainsi identifier les contenus les plus performants et ceux qui génèrent peu d’engagement pour les optimiser.Là encore, cet indicateur aura un impact sur votre SEO.
Google considère en effet le nombre de pages vues comme un signal de qualité et de pertinence. Plus vos visiteurs sont engagés et consultent de pages, mieux votre site sera classé sur les requêtes liées. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place des stratégies pour maximiser ce KPI.
Comment augmenter le nombre de pages vues par session ?
Pour booster l’engagement de vos visiteurs et les inciter à consulter plus de pages, quelques bonnes pratiques à adopter :
- Proposer un contenu riche, varié et adapté à vos personas pour susciter l’intérêt
- Optimiser votre maillage interne avec des liens contextuels et des calls-to-action
- Travailler votre tunnel de conversion pour guider l’internaute vers l’action
- Personnaliser vos contenus et vos recommandations en fonction de la navigation
- Intégrer des médias interactifs (vidéos, quizz, jeux-concours…) pour favoriser l’engagement
- Miser sur un design épuré et une ergonomie intuitive pour fluidifier le parcours
En analysant finement le comportement de vos visiteurs et en optimisant l’expérience de navigation, vous pouvez significativement augmenter le nombre de pages vues et améliorer l’engagement sur votre site. Un levier puissant pour booster votre référencement naturel et la performance de votre tunnel de conversion.
10. Le Core Web Vitals, les nouveaux critères de performance technique
Depuis 2021, Google a officialisé un nouveau KPI composite pour évaluer la performance technique et l’expérience utilisateur d’un site web : le Core Web Vitals. Cet indicateur regroupe 3 métriques clés :
- Le Largest Contentful Paint (LCP) qui mesure la vitesse de chargement perçue
- Le First Input Delay (FID) qui évalue la réactivité de la page lors des interactions
- Le Cumulative Layout Shift (CLS) qui mesure la stabilité visuelle de la page
L’enjeu est de fournir une expérience rapide, fluide et stable sur tous les devices, et en particulier sur mobile. Un site qui obtient de bons scores Core Web Vitals aura un avantage certain dans les résultats de recherche, Google ayant fait de ces critères un signal de classement à part entière.
Pour mesurer vos Core Web Vitals, direction le rapport éponyme dans Google Search Console qui vous indique vos scores pour chaque métrique et le pourcentage de pages qui respectent les seuils recommandés. L’objectif est d’avoir un maximum d’URLs dans la zone verte, signe d’une expérience optimale.
Comment optimiser ses Core Web Vitals ?
Pour améliorer ses Core Web Vitals et offrir une expérience technique irréprochable, plusieurs leviers à activer :
- Optimiser la taille et le poids des images et des fichiers pour accélérer le chargement
- Minifier et compresser ses ressources (CSS, JavaScript) pour alléger le code
- Utiliser un cache et un CDN pour réduire les temps de réponse serveur
- Limiter les redirections et les requêtes bloquantes pour fluidifier la navigation
- Opter pour un hébergement web de qualité et un CMS performant
- Concevoir des designs responsives et légers pour une expérience mobile optimale
En surveillant régulièrement ses Core Web Vitals et en mettant en place ces bonnes pratiques, on s’assure une vitrine techniquement irréprochable, gage d’une meilleure expérience utilisateur et d’un meilleur référencement naturel. Un incontournable à l’heure où Google place la performance au cœur de ses critères de classement.